Michel Zévaco – Borgia !

Borgia

Je vous place un peu dans le contexte de ma lecture.

En même temps que je découvrais la Science politique avec le Mooc et donc que je lisais Le Prince de Machiavel, qui s’est inspiré de César Borgia pour décrire le prince idéal, je découvrais aussi un jeu sur la Xbox 360 : Assassin’s Creed. Si le premier épisode se déroule à l’époque connue des combats entre les Templiers et les Assassins (la période des croisades), le suivant se déroule dans l’Italie de la Renaissance, avec, comme protagonistes, hormis le héros inventé de toute pièce, les Borgia (Rodrigo – le pape Alexandre VI -, Cesare et Lucrezia) et Machiavel, entre autres.

Le titre de ce roman, paru en 1906, passé dans le domaine public, m’a intriguée et je l’ai donc téléchargé par curiosité sur ma tablette… j’ai été bien inspirée, c’est un livre romanesque sur fond historique… tout ce que j’aime!

En faisant des recherches sur l’auteur, en écrivant cette chronique, je m’aperçois que c’était un journaliste politique au départ et qu’il a abandonné le journalisme politique, pour se consacrer à l’écriture de son premier roman feuilleton, Borgia !, qui a été publié par le journal de Jean Jaurès « la petite République socialiste ». Décidément… qui pourra, comprendra, mais ça me parle d’autant plus et m’explique un peu le pourquoi du choix du thème…

MON RÉSUMÉ

 Le Chevalier de Ragastens, jeune nobliau français sans le sou, débarque sur le sol italien, dans le but de mettre sa rapière au service du grand chef de guerre qu’est César Borgia.

En route vers Rome, il rencontre une jeune fille, la jolie Béatrix d’Alma, surnommée Primevère, poursuivie par un moine. Il la sauve et en tombe amoureux. Il se fait la promesse de la retrouver.

Ce se fera à la grande fureur de César Borgia, lui aussi amoureux de la jeune fille, de Lucrèce Borgia, qui tombera amoureuse de ce vaillant chevalier français, et d’Alexandre VI, leur père, qui verra tous ses plans d’unification de l’Italie sous le règne de son fils préféré anéantis par ce petit intriguant.

MON AVIS

Il y a beaucoup de libertés par rapport à l’histoire vraie. En effet, il est difficile d’imaginer qu’un seul chevalier pourrait être responsable, à lui tout seul, de la chute d’un des plus grands chefs de guerre de tous les temps, ainsi que d’un pape et d’une duchesse « machiavéliques »… (jeu de mots!)

Mais bon, le livre est vraiment prenant. On cherche à savoir comment le chevalier va s’en sortir face à ces tout-puissants. Et il s’en sort, bien évidemment.

Petite réflexion personnelle, difficile pour moi d’imaginer de Borgia et Machiavel avec une autre tête que celle qui est la leur dans le jeu… ça m’a fait bizarre pendant toute ma lecture.

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