Camilla Läckberg – La Sirène (Fjällbacka #6)

wpid-wp-1434175340972.jpegEditions Babel noir
527 pages

Patrick Hedström et son équipe sont à la recherche d’un homme de Fjällbacka qui a disparu. Aucune trace de lui. Plus le temps passe, plus les chances de le retrouver vivant s’amenuisent.

En parallèle, Erica Falck, épouse de Patrick, romancière, enceinte de jumeaux, coache son ami Christian Thydell qui vient de sortir son premier roman, mais semble avoir du mal à gérer son stress. Elle découvre ainsi que Christian reçoit des lettres de menaces depuis plus d’un an.

Elle décide de mener son enquête, sans trop en parler à son policier de mari.

Sixième volet des enquêtes de Patrick et de toute son équipe de la police de Tanumshede. Je retrouve avec joie tout ce petit monde, ainsi qu’Erica et sa famille, rencontrés dans La Princesse de Glaces avant la création du blog et retrouvés ensuite dans les quatre livres dont vous trouverez les chroniques en suivant le lien: Tagués Camilla Läckberg.

Deux enquêtes menés de front par les époux Hedström, Erica gérant en même temps sa grossesse gémellaire et sa petite Maja, qui finissent par aboutir aux mêmes conclusions.

Patrick, tout au long de l’enquête, est épuisé par le stress de son métier, sans compter sa jeune paternité et la perspective de l’arrivée des jumeaux.

On s’inquiète pour tout ce petit monde, on les suit dans leurs raisonnements et on tente de comprendre quels ont été ces événements du passé qui semblent remonter à la surface pour expliquer la disparition, les lettres de menace et d’autres événements qui surviennent au fur et à mesure du récit.

J’aime toujours autant cette auteure et m’autodiscipline pour attendre la sortie en poche du suivant.

Entre dans le challenge Un pavé par mois organisé par Bianca

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Le dernier de l’année – Camilla Läckberg – L’Enfant allemand (#Fjällbacka 5)

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 Editions Babel Noir – 602 pages

A la fin de L’Oiseau de mauvais augure, Erica Falck trouvait, dans une boîte ayant appartenu à sa mère décédée, des journaux intimes ainsi qu’une médaille avec une croix gammée, enroulée dans une brassière de bébé couverte de taches de sang.

Erica veut savoir ce que cela signifie. Elle demande à un ancien professeur d’histoire s’il sait d’où provient cette médaille. Il sera assassiné quelques jours plus tard.

Commence alors une enquête policière, avec l’équipe habituelle que je retrouve avec plaisir, augmentée de Paula, nouvelle arrivante, mais sans Patrick Hellström, en congé de paternité afin qu’Erica avance sur son roman… quoique… difficile de rester à l’écart quand on est impliqué dans son travail et qu’en plus l’enquête semble avoir des liens avec la mère de son épouse. D’autant qu’Erica fait ses propres recherches sur le même thème, en partant des journaux intimes d’Elsy, 15 ans à l’époque, qui semble bien différente de la mère froide qu’elle et sa sœur Anna ont connue. Que s’est-il passé à l’époque? Y a-t-il un lien avec la mort de l’historien? Pourquoi les journaux intimes s’arrêtent-ils brusquement à la fin d’un carnet en 1944, alors que l’habitude semblait bien ancrée chez Elsy?

Un roman, policier donc, qui parle de la guerre de 40-45, du sort réservé alors aux prisonniers politiques et des séquelles que cette époque a laissées sur ceux qui l’ont vécue, mais aussi et surtout de parentalité, de la place du père dans la famille, de l’amour ou du manque d’amour entre enfants et parents, des raisons qui peuvent faire que ces relations soient brisées.

Avec tous ces thèmes, c’est donc avec un grand intérêt que j’ai dévoré ce livre et termine ainsi l’année sur une note positive et juste à temps pour continuer ma participation au challenge Un pavé par mois de Bianca, du blog Des livres, des livres

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Encore du polar, encore du pavé… Camilla Läckberg – L’oiseau de mauvais augure ( Fjällbacka #4)

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Editions Babel noir – 479 pages

Oh que je suis faible… je passais en librairie au rayon jeunesse pour ma fille, mon regard s’est soudain égaré vers un rayon aux couleurs noir et rouge et que vis-je? Un Camilla Läckberg… « Oh, je vais le prendre, je le lirai plus tard », pensai-je… mouais…

Et puis, je pris le train, pour rentrer chez moi, les yeux qui chatouillaient un peu, à force d’être devant des écrans… Non, je ne pris pas ma tablette pour lire… eh non… et me voilà ferrée par Patrik Hedström et Erica Falcke. Ils se sont retrouvés dans La Princesse de glace (lu avant la création du blog), puis Erica a découvert les joies de la grossesse, dans Le Prédicateur, ils ont ensemble « souffert » avec un nouveau né dans Le Tailleur de pierre, et les voilà en train de préparer leur mariage.

Une émission de téléréalité vient s’installer à Tanumshede, bourgade voisine de Fjällbacka, dans une villa mise en place par un conseil municipal aux grandes ambitions. Toute la police est sur les dents, les participants à l’émission étant connus pour leurs débordements.

Avec Hannah, une nouvelle recrue, Patrik est appelé sur les lieux d’un accident mortel. Une femme est morte, avec un taux d’alcoolémie hors du commun.

Pendant ce temps, Anna, la sœur d’Erica sort enfin de la torpeur où l’a plongée la mort de son mari (voir dans le Tailleur de pierre) et aide sa sœur dans tous les préparatifs.

C’est bon, de retrouver tous ces personnages. Je m’y suis attachée, à force. Ils sont tellement humains: le commissaire, qui ne cherche que la reconnaissance, les enquêteurs, chacun avec leurs défauts, leurs qualités, leur vécu, leurs faiblesses, leurs interrogations, leur lassitude.

Et l’enquête est intéressante, on cherche des liens partout, on a bien une idée d’une partie de la solution, mais au final, on reste surpris.

Et ça se termine par une accroche vers le suivant que je vais devoir résister à acheter…
Faut vraiment que j’avance dans ma pile à lire, avant!

Challenge un pavé par mois (bon, j’en suis au 3e ce mois-ci mais tant pis 😉 )

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Camilla Läckberg – Le Tailleur de pierre (Fjällbacka #3)

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RESUME

Nous avions quitté Erica Falck en fin de grossesse dans Le Prédicateur. Elle a maintenant une petite Maja de 2 mois et, comme tous les jeunes parents, Erica et Patrick Hedstöm, son compagnon inspecteur de police, se sentent un peu perdus. Ils ne s’attendaient pas à un tel bouleversement.

Erica est carrément en plein baby blues, mais elle peut compter sur le soutien de sa nouvelle amie Charlotte.

Jusqu’à ce que Patrick soit appelé sur une macabre découverte. C’est Sara, la petite fille de 7 ans de Charlotte, qu’on a retrouvée noyée dans les eaux côtières.

Commence alors une enquête délicate.

MON AVIS

Hormis le fait qu’une fréquence d’un meurtre sordide environ tous les 3 mois, dans une petite bourgade côtière suédoise semble un peu énorme, c’est agréable de retrouver les protagonistes des deux premiers romans.

Comme dans ma lecture précédente, Le tribunal des âmes, certaines scènes se déroulent à une autre époque et en d’autre lieux, et on est impatient de comprendre le lien entre ces événements et les actuels, même si, au fur et à mesure de la lecture, on entrevoit la solution.

J’aime beaucoup le style de Camilla Läckberg et son approche de la maternité, pas toujours si heureuse, même si, j’ai un peu moins aimé ce roman que les précédents.

Faudra que je lise vite le prochain…

Camilla Läckberg – Predikanten (Le Prédicateur)

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Erica Falck, romancière présente dans La Princesse des glaces (que j’ai lu avant l’ouverture de ce blog) est maintenant enceinte de Patrick Hedström, inspecteur de police, son ami d’enfance devenu son compagnon. C’est donc, cette fois, plus l’enquête de Patrick que nous suivons, Erica étant cantonnée à son rôle de future mère « couveuse », souffrant des maux de fin de grossesse dont beaucoup d’entre nous connaissent la jouissance, d’autant plus que l’été à Fjällbacka, petite bourgade touristique suédoise, est caniculaire .

Un enfant de 6 ans parti jouer dans une brèche très touristique découvre le corps dévêtu d’une jeune femme. Lors de l’enlèvement du cadavre, les enquêteurs découvrent des ossements de deux corps féminins et associent cette découverte à deux disparitions survenues en 1979. Ces disparitions avaient tourné l’enquête vers Johannes Hult, suite au témoignage de son propre frère, et l’avaient mené au suicide.

Autant que le premier, j’ai adoré ce policier. L’enquête est prenante, j’allais de spéculation en spéculation et les essais-erreurs de l’enquêteur correspondaient à mon cheminement de pensées (dans certains polars, on se demande parfois comment l’enquêteur ne capte pas l’évidence). J’ai aimé aussi les « seconds-rôles », loin d’être insipides: le jeune policier plein de réflexion, les plus âgés qui se la coulent douce, puis celui qui est pris de remords de se l’être un peu trop coulée douce, le chef de police « absent » pour problèmes personnels. Ça ressemble assez à une société « normale », on n’est pas uniquement en présence des fins limiers qui constituent la plupart du temps, dans les romans ou les films (en général américains), les corps de police.

J’ai vraiment aimé et je vous le conseille donc vivement, si vous cherchez un bon polar mais pas trop « noir ».

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